Vaudou et croyances

Grio

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Bien qu’il soit actuellement fort popularisé outre Atlantique, le Vaudou est né en Afrique. Ce très vaste continent est peuplé de nombreuses ethnies souvent mal identifiées par les Occidentaux. Leurs cultures sont variées et leurs religions sont différentes. Il y a beaucoup de traditions dans l’immense et secrète Afrique. Le mot « vaudou » s’écrit de différentes façons, voodoo, vodou, vodu, voudou, vudun, vaudoun. Le Vaudou étudié ici est seulement l’une d’entre elles, en laquelle s’enracine le Vaudou Haïtien.

Le vaudou qui signifie, en langue fon, « Culte des esprits » tire ses racines des pratiques religieuses et magiques africaines associées au culte catholique. En effet aux XVIème siècle, pour pallier la disparition des Indiens en tant que main d’œuvre des millions d’Africains vont être déportés dans les colonies du Nouveau Monde et notamment sur l’île de Saint-Domingue (qui deviendra plus tard Haïti) afin de devenir esclaves. C’est là que naquit le Vaudou. Sous l’influence et l’oppression des colons, les esclaves métissèrent leurs traditions africaines du culte catholique.

Afrique de l'Ouest

Afrique de l’Ouest

Les origines du Vaudou sont donc africaines. Il s’enracine dans un territoire qui s’étend du sud et du moyen Bénin et de la région occidentale du Nigéria à celle du bas du Togo, et qui couvre aussi une bonne partie du Sud-Est du Ghana. On y trouve des populations des diverses cultures Yoruba, et des peuples apparentés aux Adja, tels les Fons, les Guins, les Ouatchis ainsi que les Evhés togolais. Toutes ces ethnies, géographiquement et économiquement proches, sont également culturellement reliés par les traditions cultuelles Orisha ou Vodun (Vodou), dont les concepts sont équivalents. Il n’y a cependant pas un Vodun ou Vodou de base, bien caractérisé, qui serait commun à toutes ces peuplades. Nous sommes en Afrique où la créativité est permanente et souvent floue et variable. Chaque communauté d’initiés, chaque groupe d’adeptes, pratique une forme locale de Vodun en révérant des entités ou des forces transcendantes qui s’y manifestent de façon particulière. Originellement, cette religion avait donc de multiples aspects dont la variété a encore été accrue aux Amériques par les déportations massives d’esclaves noirs d’origines diverses et de cultures distinctes.

Orisha by afrosoulwarrior

Orisha by afrosoulwarrior

Dans ces territoires africains, quoique les variantes locales soient multiples, la culture Orisha tend encore à perdurer. Les appellations Vodun, Vaudou, ou Orisha désignent des êtres ou des puissances invisibles que les hommes s’efforcent de contrôler pour se les rendre propices. Leur acception la plus courante concerne les éléments ou les grandes forces de la nature, le Ciel, l’Eau, la Foudre, la Terre. On y trouve aussi des ancêtres célèbres ou prestigieux, le plus souvent ceux de lignée royale. En Amérique, ces entités sont appelées « LOA ».  Elles ne correspondent pas à notre notion de la divinité, mais sont plutôt assimilables à nos Saints ou à des Génies. Dans la pratique du Vodou, les Africains ne séparent pas nettement le sacré du profane. Les deux caractères sont mêlés dans le déroulement de la vie courante, l’exceptionnel mêlé au quotidien, le bien au mal, le magique à l’ordinaire. Et chaque substance banale est pénétrée par son propre vodoun. Chaque village, chaque famille, même chaque enfant,  peut avoir le sien qui joue le rôle de protecteur particulier. C’est pourquoi les rites et les offrandes ont une grande importance, car ils procureraient leur efficacité dans ce monde d’ici-bas.

Mawu et Lisa, les jumeaux divins, symboles du Soleil et de la Lune

Mawu et Lisa, les jumeaux divins, symboles du Soleil et de la Lune

Au début du 19e siècle, on trouvait dans toutes les îles et territoires où des esclaves noirs étaient introduits, un Vaudou très particulier qui accentua encore son caractère avec le temps. Depuis l’édiction du Code Noir en 1685, l’évangélisation catholique, le baptême et la messe dominicale étaient imposés aux esclaves, et le Vaudou leur était interdit. Ces obligations religieuses ont marqué leurs comportements cultuels de plusieurs façons. L’aspect le plus évident est l’appropriation d’une partie de l’iconographie chrétienne. Associés aux « vévés », on trouve des croix, des statues de saints et d’autres symboles  dans les sanctuaires vaudou d’Amérique. En réalité, ils masqueraient les « LOAS » vaudou sous des apparences acceptables aux yeux des maîtres. Par exemple et parmi les déités traditionnelles, Saint Pierre pourrait représenter Legba, Saint Jacques serait Ogou, la Vierge figurerait Erzulie, et Saint Côme et Saint Damien symboliseraient les Marassa, les deux jumeaux. En réalité, c’est beaucoup plus compliqué que cela. La symbolique est plus subtile et beaucoup d’images ont été utilisées tant pour les déités amenées d’Afrique que pour les esprits issus du continent américain. Il y a aussi des évolutions conceptuelles importantes, un Vaudou rouge et un Vaudou blanc.

Quoique sa doctrine demeure complexe et floue, le Vaudou est donc une religion avec des prêtres, « Houngan » ou des prêtresses « mambo ». Elle comporte de nombreuses cérémonies ainsi que des prières et des libations. Le rituel est extrêmement diversifié ce qui en rend la description fort difficile, et l’on ne peut évoquer que les rites les plus courants.

Dans les colonies antillaises, des réunions secrètes se multiplièrent dans les champs de coton, les forêts et les grottes. Il n’était alors pas rare d’entendre s’élever, à la nuit tombée, d’étranges psalmodies chantées au rythme des tambours. Le Vaudou peu à peu devint un outil de cohésion entre les esclaves, une communion spirituelle et sociale dans la résistance face à l’esclavage. À tel point que ce fût lors de la cérémonie de « Bois-Caïman » que fût prêté le serment qui donnera lieu à la première grande insurrection à Haïti.

mambo ceclile fatiman

mambo ceclile fatiman

Par la suite avec la proclamation de la première république noire de Haïti en 1804 et les migrations des esclaves le Vaudou dépassa les frontières des Caraïbes. C’est à cette époque que La Nouvelle-Orléans devint la place forte du Vaudou aux États-Unis. Avant 1803, la Louisiane appartenait à la France. Les colons français, témoins de ce qu’il s’était passé à Haïti, interdirent toute importation d’esclaves venant des Indes Occidentales. Mais la Louisiane fût rachetée par les Américains qui levèrent l’embargo. Les esclaves des Indes affluèrent alors à La Nouvelle-Orléans. Certains étaient libres, affranchis ou esclaves en fuite. D’autres sont arrivés avec leurs maîtres qui fuyaient la révolte. Ils amenèrent le Vaudou.
Les premiers lieux de rassemblement furent le Bayou de Saint-Jean et les abords du lac Pontchartrain à La Nouvelle-Orléans, lieux qui demeureront célèbres pour leurs cérémonies. Dès 1817, les maîtres d’esclaves commencèrent à craindre ces rassemblements, tout rassemblement fût alors interdit en dehors de zones et d’horaires bien déterminés, en l’occurrence les dimanches après midis au Congo Square. Les esclaves et les affranchis y faisaient des simulations de leurs danses vaudoues devant les tenants de la société créole. Bien sûr parallèlement ils continuaient à se retrouver en secret pour pratiquer le véritable Vaudou. Vers 1830 apparut une reine vaudou, probablement la plus connue des grandes prêtresses, Marie Laveau. Elle dirigea le Vaudou à La Nouvelle-Orléans durant plusieurs décennies.

Les croyances

Polythéiste ou monothéiste ?

Il y a dans le vaudou tout un panthéon d’esprits nommés Loas. Lors des cérémonies, ce sont ces esprits qui sont invoqués. Mais au-dessus, il y aurait Dieu ou le « Grand Maître », démiurge suprême qui serait le début et la fin de tout ce qui existe. Si son nom est souvent invoqué dans la vie quotidienne, il ne lui est rendu aucun culte, car placé au fondement même de la symbolique des esprits, il en constitue la réserve. Ainsi les Loas seraient l’équivalent des Saints de la religion catholique, à savoir des intermédiaires entre l’humain et le divin. Dieu est ici le grand Architecte de l’Univers et il est considéré par les adeptes du vaudou comme la même entité que celle des autres religions monothéistes, une entité universelle existant par delà les dogmes et les interprétations religieuses. Ainsi pour les adeptes du Vaudou toutes les religions monothéistes s’adressent à la même et seule entité, et sont par là même en droit d’être respectées.

bois-caiman

Bois-Caïman

De plus au niveau des rites, le calendrier vaudou est adapté selon celui de l’Église Catholique. Dès sa naissance, l’adepte du vaudou, après son baptême catholique est placé sous la protection de son lwaracine, esprit tutélaire de sa famille. Plus tard, il devra subir les épreuves de l’initiation. Il devra alors servir un esprit spécial, le lwa-mèt-tèt (Loa maitre tête), qui aura pour charge d’assumer la direction de sa vie. Les Loas sont parfois représentés sous forme d’ancêtres disparus, d’humains à visages d’animaux ou de Saints de la mythologie chrétienne. Ils sont terrestres, mais invisibles, ils logent dans les éléments naturels : les arbres, les rivières, les montagnes, le tonnerre, la tempête, le feu, l’eau, l’air.

Les loas sont divisés en deux groupes, ceux du culte Rada, et ceux du culte Petro. Les loas rada viennent de la tradition africaine et sont de nature bénéfique et bénigne. Les loas petro sont apparus à l’époque de l’esclavage et ont une connotation beaucoup plus ambivalente et obscure.

représentation du panthéon voodoo par © White Wolf

représentation du panthéon voodoo par © White Wolf

Papa Legba est l’un des principaux Loas. Il est le maître des carrefours, il garde l’entrée des temples, la croisée des chemins. C’est le premier Loa à être invoqué lors des cérémonies, car c’est celui qui ouvre les portes de la communication avec les autres Loas. Versatile, parfois colérique, il peut être tout à tour protecteur ou maléfique. On le représente parfois sous les traits de Saint Pierre, qui garde les clefs du Paradis. Il vit sur les routes ou les croisements, où il apparaît sous les traits d’un vieillard boiteux en haillons. On lui offre du riz, des bananes et des coqs, sa couleur est le rouge.

Un autre Loa de première importance est Baron Samedi. Il est le chef des Gédés qui sont les Loas de la mort, sa femme est la Grande-Brigitte. Il est souvent représenté en habit noir et en chapeau haut de forme en train de fumer le cigare en buvant du rhum. Les cérémonies de magie et de sorcellerie qui lui sont consacrées ont lieu dans les cimetières ou à la croisée des chemins. On lui sacrifie boucs et coqs noirs, son attribut est une croix noire et ses couleurs sont le noir et le violet.

Erzulie est le Loa de l’amour. Son domaine est l’amour sous toutes ses formes, aussi bien psychique que charnel. Elle apparaît souvent sous les traits de la Vierge Marie. Mais elle est provocatrice et sensuelle, mi-madone mi-prostituée. On lui offre des parfums et des objets de toilette. Son symbole est un cœur multiple et un miroir.

Damballah est l’un des Loas les plus anciens. Il est représenté sous forme d’une couleuvre blanche. C’est un Loa bénéfique, sa femme est Aïda Wedo qui a les mêmes champs d’action que son mari. Il habite dans les sources et les rivières et son symbole est une couleuvre arc-en-ciel. On lui offre tout ce qui est blanc : des poules blanches, du riz, du lait, des œufs, de la farine.

Ogoun a pour attribut des cornes de taureau. Il représente l’aspect guerrier. Il aime recevoir en offrande des coqs rouges, parfois un bœuf. Ses adeptes portent un foulard rouge. Le feu est son élément, mais il est aussi le Loa de la fertilité.

Les Loas Jumeaux ou Loas Marassa sont parfois représentés sous les traits de Saint Côme et Saint Damien. Ils symbolisent l’harmonie première, l’union originelle du ciel et de la terre, du jour et de la nuit, ils réunissent les contraires. Ils sont instables et peuvent être destructeurs.

Le Vaudou compte une multitude d’autres Loas, et au fur et à mesure du temps en apparaissent d’autres. En effet, le Vaudou s’adapte aux différentes époques et intègre certaines croyances d’autres religions. Ceci peut s’expliquer par le fait qu’il n’y a pas véritablement de dogmes, et que les croyances y ont été transmises essentiellement par voie orale, même si certains textes, comme la Kabbale ou la Bible, sont utilisés.

Les rites

vaudou

vaudou

L’un des moments essentiels dans le vaudou est la cérémonie. C’est durant ce moment que vont être invoqués les Loas. Le rite se fait au sein d’un hounfor (temple vaudou) et est dirigé un Houngan (prêtre vaudou) ou son équivalent féminin la Mambo. Le Hougan et la Mambo sont souvent munis d’une calebasse emplie de vertèbres de couleuvre qui les différencie des autres pratiquants. La cérémonie se déroule en deux temps principaux : l’appel des Loas et le sacrifice. Avec le Houngan et la Mambo, les initiés sont les principaux acteurs de la cérémonie.

Ils ont divers rôles : musiciens, danseurs, commanditaire, sacrificateur, spectateurs.

On sacralise l’espace par le rite du jétédlo (jeté de l’eau), la disposition des objets sacrés vers les quatre points cardinaux et la parade des drapeaux. Au milieu du lieu de cérémonie se trouve le poteau-mitan, mât décor des signes Loa, symbole de la communication entre le monde céleste et le monde terrestre : le poteau-mitan symbolise l’axe du monde. Au pied du poteau-mitan, sur un socle, sont rassemblées les offrandes, différentes selon le Loa invoqué. Au sol sont dessinées, autour du poteau mitan, à la craie, avec de la farine, du plâtre ou du marc de café les symboles des Loa : les vévé.

Vévé de Maman Brigitte

Vévé de Maman Brigitte

D’autres signes sont souvent peints sur le poteau mitan, accompagnés d’objets accrochés, notamment des feuilles de palmier royal destinées à chasser les mauvais esprits. Puis les tambours, éléments essentiels et symboliques du rite, se mettent en place. Les tambours font battre à l’unisson les cœurs des initiés et ceux des Loas, les deux mondes entrent alors en contact par les prières, les danses, la musique et les libations.

Les Loas sont sensés se nourrir et bien boire à leurs arrivées afin d’être disposés à aider ceux qui sollicitent leur aide. Des mets divers et des liqueurs les attendent. Arrive alors le moment du sacrifice. On prépare l’animal en l’habillant de symboles multiples, en le nourrissant et en le parfumant avec des potions préparées par le Houngan. Le rythme des tambours s’accélère et se fait plus intense, emportant les initiés dans une transe spirituelle. Une fois l’animal égorgé, le sacrificateur goûte à son sang et les initiés y trempent leurs mains. L’animal est alors présenté, offert symboliquement aux Loas, face aux quatre points cardinaux. Les chants et danses redoublent de puissance, les vévés préalablement dessinés sur le sol sont censés appeler les Loas.

C’est alors que survient le sommet de la cérémonie. Le Loa entre dans le corps de l’un des initiés, on dit qu’il le chevauche. Il se met à danser avec frénésie, différemment selon le Loa invoqué. Le Loa ne partira pas tout à fait, après la cérémonie, un lien se créera entre l’initié et l’esprit, pour toute sa vie.

autel pendant une fête pour Papa Guédé

autel pendant une fête pour Papa Guédé

Vases, bouteilles, colliers, bougies, pierres sacrées, pots, paquets magiques, poupées,  ficelles de toutes couleurs entassées sur un autel. Ce sont des wangas, ils sont destinés à capter les esprits, bénéfiques, maléfiques ou protecteurs. « Wanga » signifie fétiche. Ce sont bien souvent des objets ayant une fonction particulière.

Certains peuvent avoir pour rôle de protéger une personne ou d’influer sur sa vie de façon bénéfique, d’autres, d’influencer les éléments. Les fameux gris-gris sont également utilisés, ce sont en général de petits sacs en cuir porté autour du cou et contenant une mixture contenant divers éléments (poivre de cayenne, brique en poudre, cheveux, peau de serpent, etc.. ).

Si les Houngan recherchent avant tout la communion spirituelle par le respect des équilibres et l’osmose avec la nature et les différentes formes de vie, il existe des prêtres nommés Bokor, qui eux se livrent, dans le but de nuire, à une forme de magie noire. C’est cette dernière qui, même si minoritaire chez les véritables pratiquants vaudou, a le plus marqué l’inconscient collectif. Ce qui différencie un Bokor d’un Houngan est essentiellement la pratique de l’envoûtement, notamment par l’utilisation de poupées vaudou. Même si en réalité ces dernières font davantage partie du folklore que véritablement du Vaudou par lui même. Il est d’ailleurs amusant de voir que cet aspect du Vaudou est celui qui vient en premier dans l’esprit des gens lorsqu’on leur parle de Vaudou. Mais ce genre de poupées existaient bien avant la naissance du Vaudou. Dans la France du Moyen-Âge, des poupées en cire traversées d’aiguilles pour nuire à autrui étaient déjà utilisées. Ces poupées ne seraient elles que des Vestiges du colonialisme importé par les Européens ?

Léonie Bischoff (Hoodoo Darlin) extrait couv

Léonie Bischoff (Hoodoo Darlin) extrait couv

Il n’en demeure pas moins qu’elles sont utilisées dans le Vaudou, mais cette pratique est plus de l’ordre du Hoodoo (Partie folklorique et sorcellerie) que véritablement du Vaudou pur en tant que religion. Une autre pratique assez connue est la zombification. Le Bokor fait jeter au visage de la victime une poudre la plongeant dans une profonde léthargie proche de la mort. Le but est de ralentir les fonctions vitales au maximum, ce qui donne tous les symptômes de la mort clinique. Dans la conception de cette drogue intervient également, pour le folklore des os broyés en poudre de préférence ceux d’un ou d’une sorcière, lézards, ver polychète, plantes, mais aussi la tétrodotoxine issue du poisson-globe qui a un grand rôle dans la composition de cette poudre. Tenue pour morte la victime est enterrée, puis exhumée le soir même par un sorcier qui lui administre un contre poison. L’individu reste plongé dans un état de catalepsie, dû à la faible oxygénation de son cerveau. Le Bokor se servirait ainsi de ce zombi comme esclave. Il existe à Haïti des sociétés secrètes, telles que Bizango ou le Cochon gris, constituées de Bokors, exerçant ce genre de pratique ainsi que le sacrifice humain. Il est difficile de savoir si de telles affirmations sont fondées, il n’en reste pas moins que ces sociétés secrètes instaurent un climat de terreur bien réel au sein de la population haïtienne.

4 réflexions sur “Vaudou et croyances

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