L’orpheline/ chapitre 022

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Chapitre 22

Le retour de Léandre

Léandre Cevallero

La table avait été installée par Louise et Louison. Philippine avait fait aménager la pièce comme la salle à manger de son hôtel particulier, elle pouvait accueillir jusqu’à douze personnes. Ce jour-là, ils seraient huit. Bien qu’elle se révéla heureuse de l’arrivée de Léandre, elle ne pouvait se restaurer en tête à tête avec lui. Elle avait donc convié les Fauquerolles, en plus de Monsieur Sanadon, de la gouvernante de son fils, Madame Conrad et de Cunégonde. 

***

À son arrivée, Léandre avait entrevu les trois femmes qui sortaient du bois et qui se dirigeaient sur l’allée menant au château. Son cœur se mit à palpiter, enfin il la rejoignait. Il se révélait un peu inquiet, une multitude de questions se bousculait dans sa tête. Serait-elle toujours prête à l’accueillir, s’avérait-elle disponible ? Pourquoi était-elle rentrée ? Se trouvait-elle là juste pour l’héritage de son oncle ? Allait-elle repartir retrouver son mari ? Il se posait, depuis des jours, mille et une interrogations. Il avait gardé en lui un merveilleux souvenir de leur promenade sur la jetée de la Nouvelle-Orléans. Il avait alors compris qu’il avait toutes ses chances, du moins l’avait-il espéré. Elle lui avait ouvert la porte d’une nouvelle opportunité et comme elle l’en avait informé, elle était revenue dans l’année en cours. Il n’avait pas saisi comment elle avait pu le savoir, mais pour lui le principal fut qu’elle se trouva enfin à sa portée. 

Dans le même temps apparut aux yeux de Philippine l’entité de la cathédrale. Bien que surprise, elle garda son calme. « — Vous voyez, je vous l’avais dit, Léandre arrive ! » Aussitôt formulée, elle disparut. Le cavalier descendit de son cheval quand il se retrouva au côté de celle qu’il venait d’apercevoir. « — Bonjour, Madame de Madaillan-Saint-Brice, comment allez-vous ?

— Fort bien, Monsieur Cevallero et vous-même ?

— Ma foi, je n’ai plus à me plaindre. Votre voyage a-t-il été confortable ?

— Contrairement à l’aller, il s’est bien passé. Le retour n’a duré que six semaines. »

Philippine de Madaillan

À ce moment-là, le petit Théophile se mit à courir, il avait aperçu sa gouvernante sur les marches du perron, Violaine s’empressa de le suivre afin qu’il ne tombe point. Derrière Philippine marchaient Madame Fauquerolles et Cunégonde. Maman-Berthe s’adressa à la suivante de sa fille de lait. « — Comment connaît-elle Monsieur Cevallero ?

— Ils se sont vus trois ou quatre fois à la Nouvelle-Orléans. Son époux a même invité lui et  ses comparses dans sa plantation afin de montrer son potentiel de culture. Avec ceux-ci, il est venu le lendemain soir souper dans l’habitation de Madame.

— Ah, d’accord. C’est étrange, j’ai l’impression qu’ils détiennent un lien plus prononcé que ces simples rencontres.

— Je ne saurais vous dire, Madame. »

Madame Fauquerolles pressentait que la suivante protégeait sa maîtresse et ne lui disait pas la vérité. Elle ne lui en voulut point, elle trouvait cela honorable. Arrivée devant la demeure, Philippine s’adressa à Léandre. « — Je suppose Monsieur Cevallero que vous resterez parmi nous quelques jours ?

— Si cela ne vous dérange point, j’en serai très satisfait. Je détiens deux ou trois choses à partager avec vous et à voir avec votre secrétaire et votre contremaître.

— Ce sera avec plaisir, je vais prévenir mon majordome pour qu’il vous installe. »

***

Suivie de Cunégonde et de Louise, Philippine monta se changer. Elle se devait de faire comprendre à Léandre qu’elle était en deuil. Dès qu’elle fut prête, arborant une robe à la française de soie noire épaisse, elle descendit au salon où se trouvaient déjà les Fauquerolles et Monsieur Sanadon. Elle entra et s’installa sur une des bergères, Madame Conrad, Maman-Berthe et Cunégonde firent de même à la demande de celle-ci. Louise vint leur servir des verres et une bouteille de vin blanc. Elle en versa un à chacun. Léandre pénétra juste à temps pour recevoir lui aussi l’un d’eux. À l’étonnement de tous, il demanda à son hôtesse si elle voulait bien aller sur la terrasse, ce qu’elle accepta. Bien qu’elle sentit son cœur se compresser, elle ressentait tant de chaleur à sa vue. « — Je suis surpris de vous trouver tout de noir vêtu, Philippine, je suppose que vous ne portez pas le deuil de votre oncle ?

— Effectivement, mon conjoint est décédé sur sa plantation. C’est ce qui a justifié mon retour en France.

— Je suis désolé pour vous, toutes mes condoléances. 

— Je dois dire que je culpabilise quelque peu, sa mort m’a ouvert les portes d’une certaine liberté voire d’autonomie, ce que je n’avais jamais vécu.

— Il ne faut pas, Philippine. N’oubliez pas qu’il partageait sa vie en deux et ce n’était pas très juste pour vous.

— C’est vrai, mais Lilith n’y était pour rien, cela lui a permis de retrouver son indépendance.

— Votre époux l’avait affranchie ?

— Non, c’est moi qui l’ai accompli. Cela n’aurait pas été légitime qu’elle et ses enfants soient des esclaves.

— Vous avez eu raison, c’est une très bonne chose. Je vous reconnais bien là. Et vous avez réussi à garder tous vos biens dans la colonie ?

— Votre père ne vous a pas dit que je suis venu le voir pour parler de tout cela.

— Si, bien sûr. Mais il ne m’a pas donné les détails de votre entretien.

— J’ai vendu la plantation et j’ai conservé la maison de négoce. J’ai demandé à votre père si cela le dérangeait de travailler avec celle-ci, en plus de celle des de la Michardière. Il a acquiescé.

— C’est étrange, il ne m’en a pas instruit.

— Il ne vous a pas communiqué que je l’avais requis de vous prévenir de mon arrivée.

— À vrai dire, je l’ai su avant que de le voir. C’est peut-être pour cela qu’il ne m’a rien expliqué. Il a dû songer que je vous avais rencontré et que j’étais informé.

— Cela n’est pas bien grave, le principal c’est que vous soyez là. Je pense qu’il vaut mieux que nous rentrions, nos compagnons vont se poser des questions si notre discussion perdure.

— Vous avez raison, nous aurons l’occasion de continuer notre conversation une autre fois. »

***

Comme ils rentraient dans le salon, Louise annonça qu’ils pouvaient venir à table, le repas était prêt. Philippine passa devant suivi des dames puis des messieurs. Une fois installés chacun à sa place, Louise et Louison commencèrent le service en compagnie du majordome. Léandre s’était assis en face de son hôtesse. Les conversations débutèrent, le jeune homme s’adressa au secrétaire et à monsieur Fauquerolles. «  Il est possible de créer un élevage de chevaux sur vos terres ? Il y a de grandes demandes à Bordeaux, mais surtout dans les colonies, essentiellement en Louisiane ? 

— Bien sûr que cela est envisageable, d’autant que nous détenons Jean-Marcel qui s’en occupe très bien et qui maîtrise le dressage. Répondit Monsieur Fauquerolles. 

— De plus, nous pouvons développer cet élevage dans la métairie à côté du château. Elle possède des vaches, mais il s’avère possible d’y inclure plus de chevaux. Par contre, nous devrons engager des aides pour Jean-Marcel, il ne pourra accomplir cela tout seul. Bien sûr, Madame la Vicomtesse devra valider cette idée, ajouta Monsieur Sanadon.

— Je n’y vois aucun problème, c’est même fort attractif comme projet. Répliqua Philippine.

— C’est une bonne chose d’autant que notre maison de négoce peut participer financièrement à cet élevage. » Conclut Léandre. 

Louison qui se situait dans la pièce se sentait très contente pour son frère et comptait bien le lui annoncer rapidement. La discussion se poursuivit sur le sujet puis continua sur d’autres thématiques toujours liées au domaine. Le repas terminé, ils retournèrent au salon pour boire un café. Les Fauquerolles se retirèrent suivis de Monsieur Sanadon et de la gouvernante de Théophile. Cunégonde s’excusa, elle devait aller régler un problème. Elle tenait à les laisser seuls, ce que comprit sa maîtresse. 

Jean Fauquerolles

À peine sortie, elle trouva sur son chemin Jean. Il l’attendait dans l’espoir qu’elle accepterait une promenade dans l’allée principale, elle acquiesça. En fait, Jean le lui proposait régulièrement et elle appréciait à chaque fois l’idée qu’elle pratiquait en sa compagnie. Ce soir-là, ils se dirigèrent un peu plus loin. À l’ombre des arbres, il ne résista pas, il l’embrassa. À sa stupéfaction, elle se laissa faire. Dans les faits, l’un comme l’autre était amoureux, mais ils ne savaient comment se le dire. Cunégonde dans sa tête restait l’esclave de sa maîtresse et lui il était impressionné par elle tant elle détenait une posture altière. Ils furent très surpris par cet échange et poursuivirent leur promenade en silence chacun réfléchissant et espérant une suite. Jean intimidé n’osa pas réitérer, quand ils revinrent au château, c’est elle qui l’embrassa. Il repartit sur un petit nuage tout comme elle.

Dans le salon, Léandre et Philippine se tenaient à distance. Ils ne savaient pas comment agir. Il lui posa une question et en continuant leur conversation, ils se racontèrent leurs vies. Elle n’alla pas jusqu’à lui dire qu’elle voyait des entités, elle ne voulait pas lui faire peur. Les deux furent étonnés par leur histoire et comprirent l’empathie qu’ils avaient l’un pour l’autre. Les deux avaient perdu leur mère quelque temps après leur naissance, ils ne l’avaient pas connu. Lui était devenu introverti et elle parlait aux esprits, ce qui l’avait aidé. Elle toucha du doigt à ce moment-là qui était l’entité de la cathédrale. Ils se quittèrent un peu avant l’aube. Philippine dut se déshabiller toute seule, Cunégonde s’était endormie. Elle ne lui en voulait pas. Elle-même à contrario eut du mal à entrer dans un sommeil profond tant elle était excitée par la venue du jeune homme. Elle se mit à en rêver.

***

Les jours passaient, le mois de mai commença et bien que Léandre se rendit dans d’autres domaines, il revenait le plus souvent possible au château de Madaillan sous prétexte de mettre en place l’élevage de chevaux. Tous avaient compris que c’était pour la vicomtesse et, de son côté, elle semblait apprécier ses retours. Avec Jean-Marcel et monsieur Fauquerolles, ils avaient acquis trois étalons et avaient complété le nombre de juments en y rajoutant une dizaine. Afin d’épauler celui qui allait devenir le responsable de ce nouveau marché, ils avaient engagé un homme jeune dénommé Raoul. La seule chose que Philippine n’avait pas perçue, c’était l’intérêt de Jean-Marcel pour Violaine qui le lui rendait. Cette dernière se révélait très discrète et était avant tout concentrée sur Théophile qu’elle considérait comme son petit. Depuis que Léandre se trouvait là, Philippine ne voyait que lui et ne pensait qu’à lui. Lorsqu’il résidait dans la demeure, ils profitaient de leur temps pour converser et pendant leurs échanges, leurs mains ne pouvaient s’empêcher de toucher l’autre ce que tous remarquèrent. Elle n’avait toutefois pas oublié de s’occuper de son fils, d’autant qu’il avait une vraie affection pour Léandre, ce qu’elle appréciait et lui facilitait la vie. Parmi son entourage, personne ne la jugeait, bien que Philippine s’avéra toujours en deuil. Ils estimaient qu’elle avait le droit de passer à autre chose, elle était si jeune. 

***

En fin de matinée, à son étonnement, arriva Romain, le valet de chambre de son hôtel particulier de Bordeaux, avec une lettre de son oncle Ambroise. Pour qu’il fût venu jusqu’à elle, cela supposait qu’il y avait une urgence. Chaque fois qu’elle demeurait à la ville, son oncle la visitait se préoccupant de son bien-être. Elle avait compris qu’il culpabilisait, car sa famille ne s’était guère souciée d’elle enfant. Elle l’avait saisi au vu de son comportement avec elle, ce qu’elle appréciait. Elle lui en était reconnaissante. Elle avait profité d’une de ses entrevues pour lui parler de sa maison de négoce à la Nouvelle-Orléans. L’oncle Ambroise estima cela opportun, d’autant que cela pouvait amplifier son commerce. Il avait déjà participé financièrement à deux voyages triangulaires et avec son propre bâtiment il en avait pratiqué plusieurs en droiture, mais à chaque trajet il s’arrêtait à Saint-Domingue. L’idée d’aller jusqu’en Louisiane se révélait pertinent d’autant plus s’il pouvait collaborer avec la maison de négoce de sa nièce. Elle lui conseilla au premier périple de demander à son capitaine de se rendre à la cité afin de rencontrer son économe, ensuite il pourrait mouiller à l’île de la Balise. Des navires plus petits pouvaient convoyer les marchandises dans les deux sens. Un grand vaisseau navigant dans le Mississippi effectuait un trajet d’une semaine, voire plus, elle avait elle-même pu le constater, alors qu’un plus petit mettait moins de temps. Il avait trouvé cela des plus bénéfique. 

Philippine ouvrit la lettre. Son oncle lui expliquait que son oncle Augustin tenait à la voir rapidement. Que lui voulait-il ? Il y avait anguille sous roche, elle n’en doutait pas. Quoi qu’il arrive, elle se rendrait chez lui avec son oncle Ambroise. Elle avisa Cunégonde qu’elle se devait de retourner à Bordeaux, elle devait boucler ses malles et avertir Violaine et Madame Conrad, parce que bien évidemment elle ne rentrerait pas sans son fils. Elle prévint elle-même Monsieur Sanadon qui demanda à l’accompagner. Il pressentait un incident pour que ce soit aussi soudain. Elle attendit que Léandre revînt pour l’en informer, ce qu’il réalisa en fin d’après-midi après avoir visité une propriété près de Sauveterre de Guyenne. Dès qu’il se retrouva là, elle l’entraîna dans le jardin qui prolongeait la terrasse du salon. « — Léandre, je suis désolé, mais mon oncle Ambroise me réclame au plus vite, car mon oncle Augustin sollicite ma présence. Je suppose que cela va générer des problèmes.

— Je rentre avec vous, philippine. Il n’est pas question que cet individu vous cause des soucis.

— Vous ne pourrez venir à notre entretien, Léandre.

Philippine de Madaillan

— J’en suis conscient, mais au moins je ne me situerai pas hors de portée et si je peux vous apporter mon aide je le réaliserai.

— C’est très gentil, Léandre. Rassurez-vous, je suis bien entourée. S’il le faut, je ferai appel à Monsieur Le Berthon et à Monsieur Duplessy.

— Je tiens toutefois à ne pas être loin. De plus Philippine, je suis au fait que ce n’est pas très conforme aux convenances, mais voulez-vous devenir ma femme ? »

 Philippine resta tétanisée et ne sut que répondre. Cela décontenança Léandre. Il pensa aussitôt qu’il s’y était mal pris et cela l’effondra. « — Si vous avez besoin de réfléchir, je peux attendre.

— Non Léandre, ce n’est pas ça. Je suis consciente de ce que je désire et je n’ai aucun doute. Bien sûr que je vous veux comme époux, mais cela ne pourra pas s’accomplir avant le mois de janvier de l’année prochaine. Je ne peux écourter mon deuil. 

— C’est sans problème, Philippine. Le principal c’est que vous vous trouviez près de moi, même si nous devons tenir nos distances.

— Merci Léandre. » Et instinctivement, elle l’embrassa, ce qui décontenança le jeune homme qui la prit dans ses bras tant il apparaissait heureux de ce geste.

***

Le carrosse venait de traverser la Garonne, lorsque Philippine demanda à son cocher de se diriger vers la maison de négoce des Bouillau-Guillebau. Elle se situait dans la rue de la Rousselle juste à côté de la Porte des Salinières. Personne n’effectua de remarque dans la voiture même pas monsieur Sanadon. Ils comprenaient qu’elle voulait informer son oncle Ambroise de son retour dans la cité. Philippine espérait qu’il s’y trouvait, elle n’avait aucune envie de se rendre dans sa demeure du quartier Sainte-Croix. Elle était venue sans Léandre, ce dernier avait pratiqué le voyage à cheval au côté de la berline et l’avait quitté pour aller chez lui la Garonne franchie. Arrivé devant, Adrien lui déplia le marchepied et lui ouvrit la porte. Il suivait chaque fois qu’il le pouvait Étienne, le cocher. Sa maîtresse descendit et le remercia. Elle monta les deux marches qui donnaient sur la porte principale de la maison de négoce. Un secrétaire vint l’accueillir, elle se présenta et demanda à voir son oncle. Il s’avérait présent, aussi le subalterne, qui était parvenu jusqu’à elle, la guida à l’étage où se situait le cabinet de son supérieur. Après avoir frappé et annoncé la jeune femme, il s’effaça la laissant pénétrer dans la pièce. Elle n’était jamais venue et découvrait les lieux qui lui rappelèrent ceux de monsieur Cevallero. Il détenait un large bureau couvert de documents avec devant lui deux fauteuils, derrière se trouvait ce qui pouvait ressembler à une bibliothèque, mais elle croulait de dossiers. Celle-ci était encadrée de deux hautes fenêtres. Elle remarqua sur un des murs latéraux un tableau représentant son épouse et ses enfants. À son entrée, Ambroise se leva afin de recevoir sa nièce, il réclama un café à son secrétaire. Il proposa à celle-ci de s’assoir dans l’un des deux fauteuils et s’installa à ses côtés. « — Mon oncle, votre courrier m’est parvenu. J’ai fait au plus vite pour revenir comme vous pouvez vous en rendre compte. 

— Je vois, Philippine. Cela est très bien, car je soupçonne mon frère de vous préparer une entourloupe. Il ne m’en a pas informé, autrement j’aurais pris les devants.

— C’est aimable, mon oncle. Quand devons-nous le rencontrer ?

— Si cela vous convient, demain pour le déjeuner, car plus vite nous saurons plus vite nous pourrons nous retourner. Il y aura sa femme et mon épouse, nous sommes tous invités. Je peux vous prendre au passage, si vous le désirez ?

— Je veux bien que vous veniez, mais je vous suivrai dans mon carrosse avec mon secrétaire, si cela ne vous dérange pas. 

— C’est sans problème, Philippine. Je vous dis donc à demain. Avant que vous ne partiez, votre séjour s’est bien passé au domaine de Madaillan.

— Oui, très bien. Nous avons mis en place de nouveaux projets. Je vous en parlerai, mais mes serviteurs et mon fils sont dans ma voiture. Ils m’attendent. »

Le secrétaire revint à ce moment-là avec la tasse de café dans les mains. Elle le remercia, l’avala et descendit l’escalier derrière son oncle qui tint à la raccompagner jusqu’à la porte. 

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Cette histoire met en scène des personnages réels et des personnages fictifs ainsi que des événements et des dialogues inventés à des fins dramatiques et afin de compléter les vides des biographies. Les illustrations des personnages ne sauraient être confondues avec les personnes réelles.

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